Les principaux enseignements

Résumé

Niveau Master :

  • Méthodologie de la recherche (Master 2 Géographie) : TD 10h
  • Géopolitique du sud-ouest de l’océan Indien, CNU 23 (Master 1 Géographie) : TD 10h
  • Enjeux touristiques: économie, identités et territoires, CNU 13 (Master 1 Géographie) : 5h CM séminaire, 5h TD

Niveau Licence :

  • Enjeux territoriaux dans l’océan Indien (Licence 3) : Cours magistraux 15h, Travaux dirigés 8h
  • Dynamiques territoriales et valorisation touristique (L3) : Cours magistraux 10h, Travaux dirigés 10h
  • Systèmes urbains périurbains et ruraux (L3) : Cours magistraux 16h
  • L’Europe dans ses territoires (Licence 2) : Cours magistraux 10h, Travaux dirigés 10h
  • Identités, cultures, patrimoine (L2 – UE portail) : Cours magistraux 6h
  • Géopolitique : acteurs et conflits (L2) : Travaux dirigés 10h
  • Prépro Tourisme, Patrimoine (L2 – UE portail ALL) : Cours magistraux 4h
  • La Géographie pour lire le monde (L1 – UE portail) : Cours magistraux 3h, Travaux dirigés 12h

Transversal :

  • Connaissances du cinéma – volet documentaires et docufiction : projections et débat.

Dans le détail (quelques exemples de principales UE)

Niveau Licence

  • UE « Enjeux territoriaux des pays bordiers de l’océan Indien » (L3 Géographie Aménagement – Université de La Réunion)

Descriptif : L’objectif de cet enseignement est double. Il vise d’une part à spécialiser les étudiants dans la géographie de la sphère indiaocéanique enserrant celle des Mascareignes, à travers l’étude d’espaces continentaux. D’autre part et en relation avec le parcours spécifique de cette L3, il ambitionne d’appliquer les concepts et notions géographiques dans une perspective d’aménagement du territoire, pour une approche multiscalaire des terrains abordés. Cet enseignement traite de quelques Etats bordiers de l’océan Indien avec une attention particulière prêtée à l’Afrique du Sud, au Mozambique et à l’Inde. Il s’agit de brosser un tableau de ces pays, organisé autour de leurs défis et enjeux. Après une analyse géohistorique et une présentation des dominantes du milieu naturel, le cours se consacre à leur économie (bases minières, industrielles, transports, tourisme…) et met en relief leurs contrastes humains, urbains comme ruraux (analyse socio-économique, héritages et recompositions de l’espace), appuyé en cela par des études de cas en travaux dirigés. Il s’intéresse ensuite au rôle et à la place qu’occupe l’Afrique du Sud ou l’Inde dans leur sphère régionale, où l’accent est mis sur les jeux d’influence et les politiques de coopération.

Bibliographie :
Avila J. (2012), Développement et lutte contre la pauvreté : le cas du Mozambique, L’Harmattan, études africaines, 204 p.
Gervais-Lambony Ph. (2009), L’Afrique du Sud, Paris, Editions Le Cavalier Bleu, coll. Idées reçues, 125 p.
Gervais-Lambony Ph. (2012) Afrique du Sud. Entre héritage et émergence, Collection Documentation photographique n°8088, La documentation française, 64 p.
Gervais-Lambony Ph., Landy F., Oldfield S. (2003), Espaces arc-en-ciel, Identités et territoires en Afrique du Sud et en Inde, Karthala, Hommes et Sociétés, 370 p.
Landy F. (2007), L’Inde ou le grand écart, Ed. La documentation française, série Documentation photographique, dossier n°8060, 64 p.

  • UE « Aménagement et systèmes touristiques » (L3 Géographie Aménagement – Université de La Réunion)

Descriptif : L’analyse des systèmes touristiques devient incontournable car le phénomène touristique est en vive progression et se diffuse dans le monde. Il s’impose aux acteurs et aux territoires – et notamment aux espaces insulaires et pays de l’océan Indien – et surtout il doit s’appréhender dans une démarche globale et systémique. Le tourisme, parce qu’il résulte de la mise en mouvement d’un grand nombre de matériaux (matière naturelle et anthropique, matérielle et immatérielle…) et de partenaires exige une mise en concordance de tous ces éléments (sites naturels, équipements, transport, services, marchés, professionnels, clients, populations …). Il y a donc bien un système, que d’aucuns considèrent comme un sous-ensemble du « système monde ». Comment passer de l’éventuel « potentiel touristique » à la mobilisation des énergies et à la « mise en tourisme » ou « touristification » créatrice de lieux ? Comment s’adapter aux nouveaux enjeux économiques et sociétaux pour faire perdurer et/ou renouveler l’offre touristique ? Ces questions permettront de travailler sur des logiques d’aménagements en France, en Europe ou encore dans l’océan Indien.

Bibliographie :
Duhamel P., Violier P. (2009), Tourisme et littoral : un enjeu du monde, Belin SUP Tourisme, Paris, 191 p.
Knafou R. (2012), Les lieux du voyage, Editions Le Cavalier Bleu, 215 p.
Mesplier A., Bloc-Duraffour P. (2005 6ième édition), Le tourisme dans le monde, Bréal, 335 p.
Stock M. (coord), 2003, Le tourisme, acteurs, lieux et enjeux, Belin SUP Géographie, Paris, 303 p.
Violier P. (2008), Tourisme et développement local, Belin SUP Tourisme, Paris, 191 p.

  • UE « L’Europe dans ses territoires » (L2)

Objectifs : Cet enseignement s’inscrit dans la continuité des enseignements traités en première année portant respectivement sur « La Réunion et les Mascareignes » et « La France et ses régions ». Il se propose d’enrichir le socle de connaissances géographiques des étudiants en analysant le troisième niveau d’échelle dans lequel s’intègre aussi, par son histoire, l’île de La Réunion, à savoir l’Union européenne. Le second objectif de cet enseignement est d’aborder l’Europe et ses régions dans un cadre plus vaste, soit en tant que partie du monde riche et plurielle sur le continent eurasiatique. Derrière une identité de vues et de caractères, sa pleine complexité naturelle, socio-économique et politique, sera ainsi mise en exergue au plan spatial.
Contenu : Le cours est organisé en deux volets complémentaires. Le premier volet (29h) est consacré à la construction européenne. Il s’agit de comprendre les enjeux, les modalités et les perspectives de cette aventure commune qui conduit, depuis un demi-siècle, des états européens à lier leur destin au sein d’une construction supra-nationale sans équivalent dans le monde. La connaissance du contexte historique et géopolitique comme la maîtrise des éléments institutionnels seront nécessaires à la compréhension de ce territoire sur lequel se construit l’Union européenne, en faisant face à un double défi : intégrer de plus en plus les peuples et les activités économiques tout en s’élargissant jusqu’à des espaces dont les limites ne laissent de nous interroger. Le second volet (21h) s’attache à analyser l’Europe en tant que partie du monde. La définition de l’identité de ce territoire ouvre le cours. Une typologie géopolitique des Etats et régions européens est ensuite dressée, mettant en balance les critères de développement, d’intégration communautaire et de stabilité (place des enjeux identitaires). Dans la continuité, l’organisation spatiale de l’Europe se fonde sur une corrélation des éléments structurants humains, économiques et relatifs aux infrastructures de transport, avant une étude détaillée des Régions Ultrapériphériques (RUP), où La Réunion trouve toute sa place. Quelques études de cas multiscalaires complètent le tout. Elles sont adossées au versant travaux dirigés (5 séances), qui est consacré à des exposés thématiques.

Bibliographie : Roth, F., 2005. L’invention de l’Europe, A.Colin, « Cursus », Paris.
Lévy, J., 1997. L’Europe, une géographie, Hachette, « Carré géographie », Paris.
Sites internet : Eurostat : epp.eurostat.ec.europa.eu Europa : europa.eu/index_fr.htm

  • UE « Géopolitique : acteurs et conflits » (L2)

Objectifs : Cet enseignement introduit à l’approche géopolitique, une méthode d’analyse des problèmes du monde contemporain.
L’objectif est de donner aux étudiants des moyens pour affronter les difficultés et les contradictions, pratiques ou théoriques, inhérentes à la complexité des situations caractérisant les relations internationales, dans leur dimension spatiale.
Contenu : Dans une première partie introductive, le cours passe en revue la genèse de la géopolitique contemporaine, en
évoquant les fondateurs de cette approche et les diverses « écoles de pensée », les théories de l’espace (allemande, américaine, anglaise et française – de Vidal de la Blache à Lacoste-). Un second volet est ensuite développé autour du concept « d’hyperpuissance » : les Etats-Unis seraient-ils otages de leur volonté de domination, la Chine et la Russie seraient-elles en passe de s’ouvrir de nouvelles perspectives ? Un troisième volet est consacré à l’analyse approfondie d’une question géopolitique inscrite dans des cadres étatiques ou/et nationaux : tensions au Proche et Moyen Orient, enjeux géoéconomiques en Asie centrale, instabilités et conflits en Afrique,… Enfin, une quatrième partie développe une approche géopolitique globale, thématique et transversale: on aborde alors les questions soulevées par la mosaïque linguistique, par l’instrumentalisation politique des clivages religieux, à l’échelle planétaire.

Bibliographie : Chauprade, A., 2007. Géopolitique, constantes et changements dans l’histoire. Ellipses, Paris, 1050 p.
Kaminsky, C., 2002. La géopolitique et ses enjeux. Milan, Paris, 68 p.
Lacoste, Y., 2007. Géopolitique, la longue histoire d’aujourd’hui. Larousse, Paris, 335 p.
Sites internet : http://www.diploweb.com/ http://geopolitique.atlas-monde.net/

  • UE « Identité, culture, patrimoine » (L2 portail Sciences de l’homme et de la société, UE transdisciplinaire)

Descriptif : Il s’agira de démontrer comment se met en place l’analyse géographique du champ identitaire et culturel à travers le prisme patrimonial, dans une vision ouverte et transversale. Après avoir rappelé les multiples interprétations et définitions des champs « patrimoine » et « culture » et « identité », notre objectif est de montrer que l’essor de la valorisation patrimoniale suscite des espoirs économiques, culturels et territoriaux qui trouvent leur matérialisation au plan spatial. D’un point de vue culturel, il en va de la valorisation de monuments divers et de l’affirmation identitaire avec en arrière-plan les enjeux de différents acteurs (politiques, privés, associatifs, usagers…). Sur le plan économique, il peut permettre, via les logiques de développement local et d’économie présentielle, la création d’emplois (directs, indirects, induits) et la dynamisation de secteurs adossés par exemple au tourisme. Enfin, sur le plan territorial, il peut aider à l’organisation et à la promotion des territoires dans une démarche de singularisation concurrentielle des destinations et/ou de rééquilibrage-réorientation spatial à différents niveaux d’échelle.

Bibliographie :
Dewailly J-M. (2006), Tourisme et géographie, entre pérégrinité et chaos ?, Paris, L’Harmattan, coll. « Tourisme et sociétés », 221 p.
Dubois A. (2009), Economie du tourisme, Editions Casteilla, St Quentin en Yvelines, 184 p.
Duhamel P. (2013), Le tourisme. Lectures géographiques, Documentation photographique n° 8094, La documentation française, 64 p.
Lozato-Giotart J-P. (2003), Géographie du tourisme, de l’espace consommé à l’espace maîtrisé, Pearson Education France, 330 p.
Ribault S. (2008), Géographie du tourisme, BTS DUT Tourisme, Editions Casteilla, 224 p.

    Transversal

    • Connaissances du cinéma – volet documentaires et docufiction : projections et débat

    Films diffusés en partenariat avec le Centre Audiovisuel de Documentation et de Communication (CADC) :

    Semestre 1

    1. Entre les murs
    2. Le cauchemar de Darwin
    3. Bowling for Columbine
    4. Mondovino
    5. 10ème chambre instants d’audience
    6. Bamako

    Semestre 2

    1. Ajami
    2. La zona
    3. Good bye, Lenin!
    4. 11’09″01 September 11
    5. Omagh
    6. The road to Gantanamo